Historique

Historique de la Conférence

En 1961, est créée l’Association des Sages-femmes en Chef et Monitrices des Ecoles.

En 1979, elle prend le nom d’Association des Directrices et Monitrices des Ecoles et des Ecoles de Cadres Sages-femmes, pour devenir, en 1996, l’Association Nationale des Sages-femmes Enseignantes Françaises (ASFEF).

C’est en 2012 que l’Association des Sages-femmes Enseignantes Françaises (ASFEF) devient la Conférence Nationale des Enseignants en Maïeutique (CNEMa).

L’évolution de l’association a suivi l’évolution de la formation.

Evolution de la formation

La formation des sages-femmes, dont on retrouve les prémices au XVIème siècle et une organisation depuis la fin du XVIIème siècle est, depuis le milieu du XXème siècle, placée sous tutelle de la fonction publique hospitalière.

Dans les années 50, avant de devenir hospitalières, les écoles de sages-femmes étaient départementales.

A partir de 1961, on assiste à la modernisation du programme de 1943 avec, notamment, l’arrêté portant sur la psychoprophylaxie.

En 1968, la Loi Faure sur les Universités aurait permis aux écoles de sages-femmes d’être intégrées à l’instar des écoles municipales de chirurgie dentaire pour lesquelles il y a création des UER en Odontologie (Unité d’Enseignement et de Recherche) en 1970. Mais les enjeux financiers et économiques du fonctionnement des soins périnataux sont souvent restés au second plan. Ces questions ont été peu abordées, notamment parce que, historiquement, les sages-femmes, depuis plus d’un siècle, sont restées en retrait par rapport aux autres disciplines médicales.

1973 marque l’individualisation des études de sages-femmes vis-à-vis des études d’infirmières et la mise en place d’un nouveau programme intégrant toutes les nouvelles technologies (enregistrement du rythme cardiaque fœtal, échographie..).

En 1985, on assiste à la mise en place de la quatrième année d’étude en école de sages-femmes avec le mémoire et la création du statut du personnel des écoles. Cette année signe la séparation institutionnelle définitive de l’école et du service avec structuration des écoles.

2001 est l’année de la refonte d’un nouveau programme posant les bases de l’universitarisation
Les études durent 5 ans
Les études s’organisent en deux phases (2 cycles d’étude)
Le recrutement des étudiants sages-femmes se fait par la PCEM1 (première année du premier cycle des études médicales).

En 2009, l’article 60 de la loi Hôpital Patient Santé et Territoire prévoit l’entrée possible des structures de formation des sages-femmes à l’université.

En 2010, l’inscription dans le schéma Licence-Master-Doctorat (LMD) de la filière maïeutique s’est traduite par 3 arrêtés :
2010 : Première année commune aux études de santé (PACES)
2011 : Diplôme de formation générale en sciences maïeutiques
2012 : Diplôme d’Etat de Sages-femmes.

Ces trois textes intègrent le cursus des sages-femmes dans le schéma européen de l’enseignement supérieur (LMD), initié par le processus de Bologne (1999). Pour autant, la formation se construit dans un environnement hospitalier, bien que le diplôme soit délivré depuis 1882 par les universités habilitées et depuis plus d’un siècle pour les plus anciennes universités, comme Montpellier.

Chaque école hospitalière est rattachée à un centre hospitalier, universitaire pour la plupart, comportant un service de gynécologie obstétrique. Pour les écoles publiques, la collectivité gestionnaire est l’hôpital, le directeur et les enseignants relevant de la Fonction Publique Hospitalière (FPH).

D’abord ouverte aux sages-femmes de l’Union européenne ou aux sages-femmes francophones ayant une fonction pédagogique dans un établissement de formation, qui peuvent d’adhérer en tant que membres adhérents associés, l’association s’ouvre également, à présent, à toute sage-femme participant à la formation et/ou à la recherche en maïeutique.