Nos missions

La Conférence s’engage au niveau régional, national et international. Elle participe à l’évolution de la formation initiale et continue des sages-femmes, elle soutient la recherche en maïeutique et collabore à l’amélioration de la santé des femmes et des enfants en lien avec les différents acteurs de la périnatalité et de la santé publique.

Les adhérents de la Conférence sont des sages-femmes participant :
à la formation clinique ou théorique,
et/ou à la recherche en maïeutique,
et/ou membres de l’union européenne ou francophe ayant une fonction pédagogique.

La Conférence a ainsi deux principaux champs d’actions

Dans le domaine de l’enseignement et de la recherche :

Elle assure un lien professionnel entre les écoles de sages-femmes et coordonne des actions d’information et de formation au sein des régions, dynamisées par les quatre déléguées régionales.

Elle est interlocuteur des représentants de l’Etat et des Régions de France sur les questions relatives à l’enseignement supérieur et à la recherche, à l’organisation et au fonctionnement des écoles. Elle siège à la Commission Pédagogique Nationale des Etudes de Santé (CPNES).

 

Dans le domaine de la maïeutique et de la santé publique :

Elle soutient, participe et promeut des actions contribuant à l’évolution de la formation et de la profession de sage-femme en France et au sein de l’Europe.

Elle participe à la concertation entre les associations de professionnels et d'usagers de la périnatalité, les sociétés savantes et les organismes professionnels.

Elle assure, enfin, des missions de société savante en diffusant notamment les travaux de recherche en sciences maïeutiques.

La CNEMa s’attache à développer la recherche en maïeutique. Un nombre croissant de sages-femmes, à l’issue de l’obtention du diplôme d’Etat de sages-femmes, poursuit en 3ème cycle et accède au titre de Docteur pour faire de la recherche.

Ces sages-femmes aspirent à exercer pleinement, dans l’avenir, leur mission d’enseignement sans pour autant cesser d’exercer une activité clinique. Cette aspiration n’est pas nouvelle et s’ancre dans une pratique où les sages-femmes participent déjà, aux côtés des médecins, à la recherche clinique et épidémiologique.

Elles souhaitent dans l’avenir mener elles-mêmes les recherches relatives à leur champ d’exercice. Elles demandent au pouvoir public de promouvoir une recherche en sciences maïeutiques de qualité qui participe à l’amélioration de l’état de santé des femmes et des nouveau-nés en France. Les sages-femmes, chercheurs dans différentes disciplines et praticiens, sont les mieux placées pour mener ces recherches et proposer des nouvelles grilles d’analyse appuyées sur leur lecture plus physiologique et humaniste des faits de santé.

Les pays européens qui ont mis en place des politiques de recherche en maïeutique (Midwifery research) sont ceux qui ont, à l’heure actuelle, les meilleurs indicateurs de santé périnatale (La Suède, les Pays Bas, le Royaume Uni..).

Les sages-femmes chercheurs veulent également pouvoir enseigner à leurs futurs confrères et consœurs au sein des universités, ce qui est indispensable à l’autonomie de la profession et à la transmission de son art.

Comme leurs collègues médicaux (médecins et chirurgiens dentistes) et les pharmaciens, elles souhaitent pouvoir exercer au sein de Centres Hospitalo-Universitaires (CHU) la triple mission : ENSEIGNEMENT - RECHERCHE - ACTIVITE CLINIQUE.

Cet exercice professionnel requiert la création d’une section en sciences maïeutiques au Conseil National des Universités (CNU). La CNU est l'instance nationale compétente pour le recrutement des enseignants-chercheurs et le suivi de leurs carrières.

Soucieuse que soit dispensée aux futures sages-femmes une formation de haut niveau académique en adéquation avec leur rôle médical auprès des femmes et des nouveau-nés, la CNEMa a défini comme une de ses priorités la création du statut de sage-femme chercheur hospitalo-universitaire. Elle soutient tous les projets qui visent à développer la recherche en sciences maïeutiques.

Pour atteindre ces objectifs, la CNEMa a communiqué sur son positionnement

La Conférence Nationale des Enseignants de Maïeutique (CNEMa), l’Association Nationale des Etudiants Sages-Femmes (ANESF), le Conseil National de l’Ordre des Sages-Femmes (CNOSF), ainsi que les autres associations et syndicats de sages-femmes, se sont tous positionnés en faveur d’une intégration sous un modèle type composante pour plusieurs raisons :
l’autonomie pédagogique et budgétaire;
une structure bien identifiée et comptant parmi les composantes universitaires;
l’absence de lien de subordination imposé dans les départements d’UFR de médecine;
la possibilité d’interactions, de démarches administratives et pédagogiques et de collaboration facilitées avec les autres composantes;
les perspectives de développement d’une recherche en maïeutique.

Depuis de longs mois, la CNEMa et l’Association des Etudiants Sages-Femmes multiplient les démarches auprès des ministères de tutelles (Ministère de la santé et Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche), de l’Association des Régions de France et de la Conférence des Présidents d’Université.